It's a nonsense, a nonsense says Ariel…| Rumpelstilzchen

Peu importe mon nom. Je suis l’absence dans le néant du vide, des grands mots pour une si petite chose. Je change de nom selon les désirs des gens, donnez-moi le nom que vous voulez, je m’appellerai comme vous l’aurez souhaité. Je veux et j’existe, j’en ai besoin et j’en dépends, personne ne me connaît mieux que moi-même, cela va de soi. Mon prénom n’a aucune importance, plus maintenant. L’identité n’a pas de nom, juste une croix sur le chemin de vie où l’on aimerait se perdre. Je suis ce que vous aimez. Je serai ce que vous préférerez.

Quize ans, vingt-cinq, parfois plus, souvent moins, j’ai l’âge qu’il vous semble le mieux me convenir. Désirez et je serai.
Dix-neuf ans ?
Parfait.

Plus je contemple la beauté difforme des femmes, et plus je m’éprends de son effroyable part d’humanité, à l’intérieur et au-dedans.
J’aime les femmes, j’aime leur immonde et effrayante beauté, j’aime ce qui est détestable en elles, j’aime les femmes comme une femme aime les hommes, j’aime comme les hommes aime une femme, singulier et conditionnel ; elles me fascinent et elles m’admirent. Ma féminité est la condition dans laquelle je suis née, soumise et vicieusement toute puissante, martyr d’une société inégalitaire et bourreau des profits que ma première nature tire de cette injustice.
Je ferai l’amour à une femme comme l’homme le pourrait s’il avait eu lui aussi sa part de féminité.
Néanmoins. J’aime aussi les hommes. Parce que j’en ai besoin.
Je veux un enfant.

→ Née femme et destinée comme les autres à se donner un sens avec la plus éphémère et la plus grâce chose du beau sexe, la femme en un mot ; beauté. Cette pénitence qu’elles subissent toutes avec acharnement, une impression d’exister qui s’achèvera avec le temps comme elle achèvera leur vie. Un mot qui convient à qui se clame femme mais qui n’a de sens que pour celles qui naissent avec la certitude d’être celle-là.
Ariel est belle.
Mais encore ?
Cette vulgarité de dire les mots par mécanisme en ne jugeant que la présence occupée dans l’espace ne peut être que pardonnée. A-t-on seulement déjà put s’exprimer autrement ?

→ Une limite imposée par une représentation purement visuelle qui n’a rien de désagréable en soi.
Alors, quelle beauté y voit-on ?

→ Ariel fait parties de celles qui gagnent en avantages pour mieux cacher les imperfections.
Élancée, la nippone typique fait pâle figure devant la jeune femme qui gagne en centimètres et dépasse nettement la moyenne. Une taille qui aurait put mettre en évidence la fragilité de son corps si la nature n’avait pas été généreuse dans les formes et la manière.
Une parfaite symétrie et des proportions censées, ni plus ni moins qu’assez.
Cette image plus ou moins grande d’un être qui s’essouffle au moindre coup de vent mais qui s’acharne immobile contre son déraisonnement maladif et ce vide tuméfié, cette femme qui est faible et n’a pas la force de s’en défendre.
D’apparence, force est de constater que c’est toute cette vulnérabilité qui impose inévitablement sa présence parmi les autres plaisirs esthétiques. On ne jalouse pas, elle fascine.

→ Des traits fins, un regard au sens péjoratif de l'émotion qui se veut absent mais pas vide de sens, ses lèvres pâles signent peu la vie, en harmonie avec une peau épurée.
C’est un sans faute, encore.
Une beauté vulnérable et pourtant impressionnante comme tant d’autres, la fragilité des maux en plus.

→ Si l’on s’efforce de dire que la perfection n’existe pas et qu’il y a des beautés plus fascinantes que la sienne, il faut au moins avouer qu’il n’y a rien à lui reprocher, juste à lui envier.

→ Ariel est destinée à être femme.
Mais pour aucunes cette chance n’est suffisante.
Comme aucunement elles ne font preuves de complexes et de rudesses à leur égard, d’éternelles insatisfactions physiques ou de dégoût de soi.
Une réponse pour l’écho de l’homme sur son homologue féminin.
Elles veulent simplement être la femme et non pas une parmi les autres.

→ Toute la beauté se trouve dans l’obscénité du bien conçu, vicieusement cachée dans ce qu’il y a de plus admirable. Une honte magnifiée, une femme rabaissée à sa médiocre superbe.

Oui, une femme.

J’adore et j’adhère au forum…j’avoue. J’ai espionné le forum pendant un bon moment mais faute de temps et d’une prise en charge de mes rps en cours j’ai dû attendre. Fallait que je m’inscrive. Truc de fou comme je les aime. Nota bene : Je suis extrêmement lente. « Lentement mais sûrement », mon excuse préférée, faites gaffe je la ressors souvent.
D’avance désolé pour toutes mes prochaines bévues… Nota bene n°2: j'ai un gros défaut, ou une grosse qualité, ça dépend en fait...j'écris beaucoup, peut-être trop, c'est pour cette raison que j'ai prévu pas mal de posts...On n'est jamais trop prudent. En plusieurs posts ça sera moins lourd je pense

Même moi je me pose la question…J’ai un don pour découvrir des perles en cherchant dans les bas-fonds du monde pixélisé sans savoir où je vais…Le hasard n’existe pas, mhm ?